Le mythe informatique au cinema

Blown away, film américain. Le cadran d'un compte à rebours sur une bombe égrène : 25 bytes, 24 bytes, 23 bytes, ...
L'héroïne hurle au démineur : Dépêche toi, il ne reste plus que 25 bitses ! [sic]
Effectivement, le mot byte prononcé à la française aurait fait drôle dans la bouche de cette charmante jeune femme ! Quant au bitse, il doit s'agir d'une nouvelle unité informatique.
Dans beaucoup de films, même récents : avez-vous remarqué que souvent les textes s'affichent à l'écran, caractère par caractère, avec un petit bruit (un bip, un 'tchac', ...). Les scénaristes confondraient-ils écran et téléscripteur ?
Avez-vous aussi remarqué que les mains des acteurs ne se déplacent jamais sur le clavier ? Ils utilisent toujours les mêmes deux ou trois touches !
Derrick, téléfilm allemand. Un policier reçoit un nouvel ordinateur. Le technicien lui explique :
Il s'agit du tout dernier modèle équipé de 486 processeurs ...
Monsieur le traducteur, ça ne serait pas plutôt un processeur 486 ?

Au delà du réel, téléfilm américain. Un ordinateur fou prend le contrôle des systèmes de sécurité d'un immeuble et tue ses occupants humains. Pendant une heure, en prenant des risques énormes, les héros vont tenter de le neutraliser en essayant de lui injecter un virus qui le détruira. Euh, personne n'a simplement pensé à couper l'électricité ?

Et ce n'est pas fini : l'abominable machine gît enfin, complètement démantelée sur un chariot, les cartes électroniques et les disques durs éparpillés.
Une de ses diodes se rallume alors toute seule ...

Panique sur le vol 285, téléfilm américain. Un homme vante son ordinateur portable : C'est le plus puissant ; un processeur 150 Mhz et un écran d'un demi-pouce ! Avec cet écran géant de 1 centimètre de large sur 0,75 de haut, j'espère que la loupe est fournie.

Independance Day, film américain. Le héros, avec son Mac portable arrive à décoder le signal des extra-terrestres, alors que les plus gros ordinateurs des services secrets américains ont échoué.
Je veux bien, mais un peu gros quand même !
Pour neutraliser l'ordinateur central de la soucoupe volante, notre génie programme un virus sur son portable, connecte les deux ordinateurs, et enfin injecte le virus qui détruit les vilains envahisseurs !
Merci aux extra-terrestres d'utiliser les mêmes connecteurs que les terriens, avec le même voltage et le même protocole (probablement du SCSI-2). Et heureusement que leur ordinateur interprète le code exécutable du virus programmé sous MacOs. À moins qu'ils aient un interpréteur multi-plateforme Java ...
Avez-vous déjà essayé d'écrire un programme qui tourne sous MacOs, Windows et Unix ? Le héros de ce film fait encore plus fort ...

Robotcop (film ou série). Après une réparation, on voit brièvement un écran avec un prompt DOS typique C:> suivi du fameux COMMAND.COM. Même dans le cas où Robotcop fonctionnerait sous DOS, pourquoi a-t-il fallu taper COMMAND.COM ? (Merci à Jean-Christophe Groult)

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